Paris-Tours, pro Tour
Les coureurs Agritubel : Agnolutto, Olivier, Crosbie, Coutouly, Balciunas, Salmon,, Buffaz, Bergès
Dimanche 9 Octobre :
Et bien, en ce dernier dimanche de course officielle, nous avons eu beaucoup de chance. Un temps ensoleillé, une température agréable et surtout peu de vent ou bien de face. Toutes les conditions étaient donc réunies pour faire de ce Paris-Tours l’un des plus facile depuis 3 ans.
Cependant, je n’avais pensé que ce beau ciel bleu donnerait autant d’envie à tout le monde. En effet, nous avons 52 km/h de moyenne pendant les 2 premières heures. Voir cela pendant une heure, passe encore ; mais pendant 2 heures c’est du délire. D’autant plus que l’on avait un petit vent de face. C’est pas compliqué, je me suis arrêté pendant le fictif pour satisfaire un besoin naturel, et j’ai revu la tête de la course que 25km plus loin pour tenter une attaque dans la foulée. En fait je suis vite revenu me cacher dans le peloton car j’ai simplement réussi à étirer le peloton : je n’ai pas pris un seul mètre d’avance. Mais bon il fallait essayer et compter plus que d’habitude sur la chance car à ces vitesses là ! Malgré tout, nous savions tous qu’une échappée allait obtenir un bon de sortie mais quand !!
C’est aux alentours du km 80 que le bon de sortie et par la même occasion le droit de passer à la télé, s’est décidé. 2 coureurs prirent quelques centaines de mètres. Pendant plus de 10km ils ont résisté au peloton dans lequel de nombreux coureurs voulaient aussi partir : environ 200. Forcément ça fait du monde pour rouler. Malgré tout, les résistaient toujours quand Stéphane Bergès réussit, je ne sais pas comment à sortir seul et à rentrer !! Un sacré coup de force !
Tous les trois ont pris jusqu’à 8’ d’avance, mais l’écart fut rapidement contrôlé par lotto-Domo et crédit Agricole. Ils ont quand même passé une bonne heure à télé avant de se faire rejoindre à 25-30km de l’arrivée.
Moi pendant ce temps, j’ai bien failli abandonner au km 150, à la faveur du ravito car dans la bosse juste avant j’étais à bloc et j’ai pris 200 mètres dans les carreaux. Derrière la voiture du directeur de course je me suis dirigé vers l’un de nos kinés qui nous tendait une musette. Mais en voyant son air surpris et déçu, je me suis ravisé et je suis reparti. En fait, comme physiquement j’avais de mauvaise sensation, je ne me voyais finir une course de 260 km, alors je préférais abandonner que de devoir monter dans la voiture balaie pour ma dernière course de l’année ! Finalement, encore une fois, 20km plus loin mes forces sont revenues et j’ai pu finir : en fait j’ai pris une cassure à 3km de l’arrivée alors je dois terminer à quelques secondes du vainqueur Erik Zabel.
Voilà, maintenant un mois de repos et c’est reparti pour l’entraînement en début novembre. Quel métier de fou !
Le 16 octobre je serai à sceintrier en Haute Savoie pour un gentleman l’après midi, pour ceux que ça intéresse de venir. Ensuite le 22 octobre à St Bonnet de mure et ensuite je raccroche vraiment le vélo jusqu’au 15 novembre.