Mercredi 16 mars 2006
Depuis lundi, je cours partout pour trouver le traitement le mieux adapté à ma fracture de la clavicule gauche.
En effet, lundi, je suis allé aux urgence de l’hôpital Edouard Hériot pour me faire opérer afin d’obtenir une guérison la plus rapide possible. J’ai patienté une dizaine d’heure aux urgences sur une chaise et à jeun. Tout ça pour les entendre me dire qu’ils ne voulaient pas prendre le risque de m’opérer. Je suis reparti comme je suis entré avec mes anneaux de contention pour réduire la fracture… Je leur ai dit que j’étais professionnel et j’étais prêt à prendre le risque d’une opération. Mais, très habilement ils m’ont fait comprendre que je n’étais crédible en tant que professionnel car pas du tout entouré. C’est vrai qu’ils comparent à ce qui se passe dans le foot ; et moi je n’avais personne pour porter ma valise et le médecin d’équipe n’avait pas suffisamment de poids au téléphone pour faire quelque chose de bien. Ils m’ont ainsi pris pour un charlot en finissant par me dire que : pour un professionnel j’étais bien courageux et docile d’être resté 10h assis sur une chaise où trimbalé de service en service…
Ensuite, le médecin de l’équipe m’a trouvé un rendez-vous pour jeudi à 18h à la clinique du parc. Sympa mais tard pour un sportif qui veut revenir au plus vite car le temps pour lui est le nerf de la guerre !
C’est alors que j’ai appelé mon médecin de famille (quand j’étais chez mes parents) Mardi matin. Il m’a trouvé un rendez-vous chez un spécialiste dans l’après midi : bravo !!!
A la sortie, il veut bien m’opérer mais il m’a dit que la guérison ne serait pas plus courte car il aurait fallu le faire au plus tard mardi.
Ensuite, mercredi je suis allé au Centre Médico Sportif de Gerland pour rencontrer le docteur Ferret, médecin de l’équipe de France de Foot. En analysant mes radios il a vu que le déplacement de la clavicule avait tendance à se réduire. Pour moi, étant donné que l’opération n’aura lieu que mercredi, il m’a dit que la meilleur chose serait de garder les anneaux et laisser cicatriser comme ça car l’opération anéantirai tout les bienfaits de cette première semaine de convalescence.
Voilà pour mon parcours du combattant ces 3 derniers jours. Heureusement que ma maman a pu demander à ma sœur de la remplacer à la ferme pour venir 2 jours à la maison car ma femme était en déplacement à Paris. Moi je ne pouvais pas m’occuper de Maxime car avec un bras ce n’est pas possible.
Dans tout mon malheur actuel il y a eu de belles choses comme les coups de téléphone de tous mes coéquipiers de l’équipe. C’est le genre de chose qui fait énormément plaisir. Je peux rajouter aussi tous les commentaires que je reçois sur le blog, c’est très réconfortant. Merci aussi à tous mes amis qui m’ont envoyé leurs messages de sympathie.
Je vous tiens au courant dès que j’ai des nouvelles supplémentaires.