Date : Dimanche 1er Mars 2009 Grand Prix de Lugano : 178.5 km Le départ est donné sous la pluie pour un circuit difficile et très tourmenté avec beaucoup de virages et des montées
: cela explique une certaine tension chez les coureurs...
La course est très vite lancée avec au bout de 13 km, une échappée de 3 coureurs avec Rémi Pauriol pour Cofidis.
Ces 3 coureurs vont compter jusqu'à 2min30s d'avance... pas grande chance d'aller au bout...
Dans le 3ème tour, 4 coureurs reviennent sur cette échappée qui explose alors.
Rémi Pauriol est toujours là et repart alors avec 3 autres coureurs pour une nouvelle échappée.
Dans l'avant dernier tour, ils ont 1min30s d'avance.
Sous l'impulsion des Lampre (équipe de Rebellin), l'écart se réduit au pied de l'avant dernier petit col avec seulement 5s.
C'est le moment choisi par Amaël Moinard, lancé par Mickaël, pour attaquer.
Il rejoint rapidement l'échappée.
Rémi fait la montée pour Amaël dans ce 1er col. Il poursuit son effort dans la petite descente avant le 2ème col. Il s'écarte alors : Amaël est alors seul en tête.
Rémi est lui rejoint par Rebellin mais reste dans sa roue pour rattraper Amaël à 100m du sommet.
A ce momen, Rebellin place une attaque mais Rémi, super descendeur, revient sur lui dans la descente et le bat au sprint.
C'est la deuxième victoire 2009 pour Rémi Pauriol... encore une bonne nouvelle pour Cofidis !
Mickaël termine à la 19ème place.
Il est très heureux, il a eu de très très bonnes sensations aujourd'hui malgré la pluie et le froid qu'il n'aime pas très bien...
L'équipe Cofidis est en grande forme et cela promet pour le Paris-Nice dans une semaine.
Date : Samedi 28 Février 2009 Como - Lugano(173
km) Cette course a été assez ennuyeuse pour les coureurs.
En effet, elle s'est déroulée "à l'italienne", c'est à dire avec une échappée de 3 coureurs au maximum qui se font rattrapper juste avant la fin puis avec un sprint final.
A 5 km de l'arrivée, dans une côte, Mickaël a fait l'effort pour remonter vers l'avant du peloton afin de pouvoir aider le sprinter maison Samuël Dumoulin. Mickaël est bien arrivé à remonter (signe
d'une bonne condition) mais sans pouvoir toutefois aider son coéquipier.
Dumoulin termine à la 3ème place du sprint en étant un peu gêné.
Mickaël n'a pas eu de très bonnes sensations aujourd'hui mais c'était prévisible vu la charge importante de son entraînement cette semaine... (et sans parler de travaux de peintures...). La
préparation du Paris-Nice suit son cours, tout se passe bien !
Ce matin, 3h30 de vélo au programme avant le critérium de l'après-midi...
Pourquoi, je ne sais pas... surtout avec 1800m de dénivélé...
Au repas de midi, Mickaël était à côté de Lance Armstrong...
C'est la grande effervécense autour de son retour à la compétition.
Après le repas, la sieste était la bienvenue... après les efforts du matin.
L'après-midi a eu lieu le critérium d'Adelaïde (51 km).
Les coureurs sont partis à bloc et ont effectué une moyenne élevée (9tours soit 51 km en 1h03).
Mickaël était surpris d'avoir eu des bonnes sensations... jusqu'à 9 tours de l'arrivée.
En effet, un coureur lui a arraché son dérailleur.
Non, Mickaël n'a pas gagné...
Malgré le tour rendu (arrêt pour réparation), Mickaël n'a jamais pu se remettre dans le rythme.
Il a eu mal aux jambes jusqu'à la fin de ce critérium. Dommage !
il termine tout de même à la 48ème place (et avant Lance...).
135 équipes au départ de cette 4e gentleman des Mures. C’est non seulement un record pour l’épreuve mais aussi le record régional de ces dernières années.
Revenons un peu sur la journée de Mickaël debout dès 6h30 pour un solide petit déjeuner avant d’attaquer une fameuse journée. Un dernier point sur la liste des taches restant à accomplir puis
direction le local de l’ECM où il arrive à 8h30.
Au menu : installation de l’ordinateur et imprimante puis gestion des fournitures, création des dernières pancartes de fléchages pour les différents postes importants (parking coureur, douches,
remise des prix, poste secouriste, etc.…). Les nombreux bénévoles arrivent petit à petit et Mickaël –en chef d’orchestre affirmé – les guide afin que tout se mette en place. Pendant ce temps, le
téléphone n’arrête pas de sonner pour régler des détails d’organisation…
En fin de matinée, il prend sa 2e casquette pour se métamorphoser en coureur. Prise du repas nécessaire pour bien pédaler, préparation de son bolide « Time RXR » de contre-la-montre et puis
il enfile sa combinaison Cofidis.
Tout aurait pu être parfait sans le « hic » de la journée… A cause d’un problème obscur de signalisation d’un feu, le premier départ est retardé par la gendarmerie de près d’une heure ! Les
coureurs sont obligés de décaler leur échauffement…rageant quand on sait que la cause est totalement indépendante de notre volonté. Mickaël a du en plus gérer ce problème puis s’est excusé auprès
des coureurs.
Mickaël a couru 3 fois dont une à fond pour la gagne avec Franck Soligny. Malheureusement il aura manqué 28 secondes pour l’emporter…ce n’est donc pas encore cette année que Mickaël terminera
1er.
A peine arrivé, toujours sollicité par le public pour des signatures puis par les organisateurs pour des questions sur le déroulement de la course.
Mickaël doit également gérer la chute de son ami Dominique Briand qui s’en tire avec une mauvaise fracture de la clavicule. Il a fallu organiser son transfert à l’hôpital et son remplacement dans
l’organisation. En effet c’était le responsable de la remise des prix.
Ensuite douche puis il arrive à la remise des prix en collaboration avec Guy Chabrier. Les partenaires ainsi que tous les pros sont présents : Jeannie Longo, David Moncoutié, Renaud Dion et Hubert
Dupont.
Il n’arrête pas d’être sollicité pendant le repas, à tel point qu’il a juste le temps de prendre une petite assiette.
Mickaël a encore beaucoup donné de sa personne pour la réussite de cette journée.
Sa collaboration avec Joseph Monin le président de l’EC Muroise a été une grande réussite, lui qui travaille toujours dur dans l’ombre mais qui n’est jamais mis en avant ou remercié comme l’est
Mickaël. Sans lui et tous les autres bénévoles, rien n’aurait été possible samedi.
2 séries de 14 coureurs (+ entraîneur) avec 20 km à parcourir en série pour se qualifier pour la finale.
Mickaël est dans la 1ère série :
Il attaque vers le milieu de la manche.
Un peu fatigué sur la fin, il ratte l'avant dernier virage et rétrograde en 10ème position.
Il termine 8ème de la manche et n'est donc pas qualifié pour la finale.
On reconnaît Marc, le fidèle conducteur de Mickaël:
C'est encore une petite finale de 30 km qui l'attendra ensuite... Décidément, cette semaine est à oublier !!!!
Petite finale:
Mickaël prend un départ tranquille dans les roues pendant 10 des 15 tours (30km). Par chance, aucune échapée part de trop loin.
Donc à 5 tours de l'arrivée, Mickaël produit son effort, revient, et garde les premières positions jusqu'à l'arrivée.
Il n'est battu que par Mickaël Chérel au sprint pour la 15ème place.
Mickaël termine donc 16ème de l'épreuve.
Dur de défendre ses chances avec une bonne bronchite...
Ensuite, il est ramené au TGV de Lille par Fabienne Gay-Capdevielle, une fervante supportrice et membre du fan club.
Le fan club bien représenté sur cette épreuve avec banderolles et tout et tout...
Hier, Mickaël a participé à l'épreuve du championnat d'Europe sur piste derrière derny.
Le derny est une petite mobilette avec un conducteur qui se couche : l'aspiration n'est donc pas très importante contrairement au demi-fond.
Mickaël a encore eu de la chance au tirage puisqu'il est parti en 1ère position de la 1ère série.
Il a pris un départ rapide (comme souvent !), il était bien dans l'allure.
Il laisse ensuite passer un coureur qui va ainsi assurer le tempo.
Bref, tout se passait bien juqu'au 18ème tour.
Là, la bataille s'engage et tous les coureurs essayent de remonter. Mickaël arrive à résisté un moment.
Tout à coup, il lui est impossible de suivre le rythme : il cède 1 tour, puis 2 tours.
Il est obligé d'abandonner.
Ce n'est qu'une confirmation des sensations de la veille...
Il s'est en effet réveiller avec un état grippal bien avancé.
Comment vous indiquer sa déception ?
Une épreuve qui se passe une fois par an...
Tant de sacrifices pour préparer cette épreuve spécifique...
Représenter la France et devoir abandonner devant beaucoup d'anciens coureurs...
Mickaël n'a pas réussi à se qualifier pour la finale de demi-fond.
Il n'a jamais trouver le bon rythme.
Pourtant, le tirage au sort l'a désigné 1er partant sur les 7 coureurs de la demi-finale.
La chance était donc là...
Marc et Mickaël sont partis sur un bon rythme et ont réussi à prendre deux longueurs d'avance.
Mais rapidement, Mickaël a été en sur-régime.
Et malheureusement, il n'a jamais pu retrouver un second souffle durant l'épreuve.
Peut-être la faute à la piste en bois et au fait que le vélodrome soit couvert ???
Et aussi, Mickaël n'a pas pu faire une course sur route juste avant : manque certain de capacité en aérobie.
Mickaël termine 5ème sur 7. Seul les 4 premiers sont qualifiés...
Antoine termine lui 6ème de l'autre demi-finale.
Ils sont donc très déçu de ne pas s'être qualifié pour la finale.
Mickaël est aussi déçu par rapport au sélectionneur qui a eu confiance en lui.
Mickaël a participé à cette gentleman de manière à peaufiner sa préparation pour le championnat d'Europe de ce
week-end (même distance de 30 km pour la demi finale de demi-fond).
Cette gentleman se "fait" à deux coureurs.
Mickaël et Didier Bailly terminent à la 4ème place.
Puis un deuxième départ avec Dominique Briand pour finir à la 5ème place.
A noter que Dominique a plutôt l'habitude de faire des étapes de 200 km...
Ce parcours était très différent de celui du championnat Rhône-Alpes (St Vulbas aussi).
DIMANCHE 5 OCTOBRE
2008 : Contre-la-montre par équipe 45 km 45km/h de moyenne
CLM par équipe de 4, organisé par le Club Cycliste Thou Vélo de 45km sur un parcours de 22km à faire 2 fois, vallonné, venté et donc très exigeant
autour de St André de Corcy dans l’Ain.
Mickaël est parti en vélo de chez lui à Lyon, pour rejoindre le départ, soit une petite quarantaine de kilomètre. Il retrouve ses 3 équipiers d’un
jour venus à sa rencontre peu avant Tramoyes. Ils se sont donc échauffés et entrainés à passer des relais ensemble encore pendant ¾ heure. Reconnaissant du même coup une grande partie du parcours
: des bosses dans la première partie, du vent de face ou de côté dans la seconde partie ; de quoi être bien occupé pendant 1 heure.
L’ordre des relais : Richard Béraud, Jean Macron, Paul Cunha, Mickaël Buffaz. Bon courage à Paul qui va devoir supporter et encaisser la prise de
relais de Mickaël !!!
Départ un peu brouillon, très vite remis dans le rythme par un long relai de Mickaël. Ensuite, tout le monde effectue sa part de travail même si
Mickaël prend déjà des relais plus appuyés. Cependant au bout de 15km, Jean Macron montre des signes de fatigue en perdant de temps en temps quelques mètres sur le groupe. Très vite il est
attendu, reprend les roues et le quatuor reprend son rythme. Mais au bout de 17km, Jeannot est irrémédiablement lâché. Mickaël comprend alors qu’il va falloir ménager ses 2 coéquipiers et surtout
bien réguler son allure.
Le premier tour se termine, c’est dans le 2e que la victoire va se jouer. Très vite seul Richard arrive à prendre des relais courts, mais amplement
suffisant pour permettre à Mickaël de souffler et de repartir au même rythme. Cependant, à chaque fois qu’une bosse est escaladée Mickaël décroche ses équipiers de sa roue, car n’étant pas un pur
rouleur, il progresse trop par à-coup. C’est après ces déconvenues que même Richard hésite à passer. Sur la fin de parcours, Mickaël donne vraiment tout pour conserver le rythme et assurer
la victoire à l’équipe et avec en prime le record de l’épreuve.